Au centre des politiques économiques et sociales de l’Etat depuis les années 1990, la problématique de l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes, demeure cruciale et constitue un enjeu majeur pour le Sénégal.
Selon la Banque Africaine de Développement, seulement 3 millions d’emplois formels sont créés chaque année en Afrique, alors que 10 à 12 millions de jeunes entrent sur le marché du travail chaque année.
Pour pallier le manque de travail la jeunesse sénégalaise n’hésite pas à se retrousser les manches en créant leur propre structure, dans le but de répondre à des besoins spécifiques.

Dans ce contexte, la promotion et le soutien des jeunes entrepreneurs sont incontournables. Au-delà de la création d’emplois, c’est une opportunité unique pour intégrer les jeunes marginalisés dans la vie économique et sociale, leur transmettre des connaissances essentielles, revitaliser les communautés locales, améliorer les conditions de vie des jeunes et enfin catalyser la créativité et la réactivité de l’économie aux nouvelles tendances et opportunités.
L’entrepreneuriat s’impose alors comme moyen pour les jeunes sénégalais d’autonomie et de développement économique.

Quelle structure pour un accompagnement optimal ?

À fin décembre 2020, la DER/FJ, structure d’impulsion et de dynamisation de l’entreprenariat au Sénégal, a impacté de façon significative l’économie sénégalaise, particulièrement au sein des populations jeunes et féminines.
Son objectif : contribuer à dynamiser l’entrepreneuriat qui constitue la principale occupation de la population sénégalaise
Les ressources qui lui ont été allouées par l’État du Sénégal, ainsi que ses efforts de mobilisation de fonds auprès de ses partenaires financiers nationaux et extérieurs lui ont permis d’atteindre les résultats suivants :

• Près de 60 Milliards de financements, dont 26 Milliards en cofinancement et garantie auprès des institutions financières partenaires ;
• 72 Milliards de FCFA levés auprès des bailleurs, traduisant la confiance de différents partenaires internationaux tels que la BAD, l’AFD, Fonds Khalifa, l’USADF, la Fondation Bill & Melinda Gates
• 106 209 crédits octroyés par la DER/FJ au niveau national
• 2452 TPE accompagnées avec des services non-financiers (866 immatriculées par la DER/FJ en supportant les frais d’immatriculation au Registre de commerce et d’inscription au NINEA).
• 110 startups du numérique accompagnées.

La DER/FJ contribue au renforcement de la résilience de l’économie nationale par l’inclusion financière et sociale des femmes et des jeunes qui représentent plus de 50% de la population. Ainsi, la DER/FJ met en œuvre deux modalités d’intervention :

1.    Les services financiers à travers lesquels trois guichets à savoir l’autonomisation économique, le financement des TPE et PME et la structuration des chaînes de valeurs prennent en charge plus spécifiquement les besoins de financement exprimés par les femmes et les jeunes ;

2.    Les services non financiers pilotés dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat par l’assistance conseil traduit la volonté de la DER/FJ de garantir la viabilité de ses concours financiers afin d’optimiser les impacts attendus.

A date, cette structure rattachée à la présidence de la République a pu soutenir 105 000 jeunes porteurs de projets, dans divers domaines tels que l’artisanat, la pêche ou encore l’agriculture.
« La DER/FJ, à travers ses axes d’intervention et ses dispositifs, sera une contribution significative à la consolidation de l’économie nationale, à la création d’emplois, ainsi qu’à la production de richesses et valeurs. Elle permettra aux femmes et aux jeunes, franges majoritaires de la population sénégalaise, de se réaliser pleinement dans leurs domaines de compétence. »
Papa Amadou Sarr, Délégué Général de la DER/FJ

* Source : der.sn / entrepreneuriatsn.com